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по [Tarass_CHEVTCHENKO ]

2022-03-17  | [Этот текст следует читать на // Русском francais]    |  Submited by Guy Rancourt




Un dimanche de grand matin
Le champ s’était couvert de brume;
Dans la brume, sur une tombe
Comme un peuplier se penchait
Une femme encore très jeune
Qui pressait sur son sein quelque chose
Et conversait avec la brume.

« Ô brume, brume –
Mon destin de misère !
Pourquoi ne me caches-tu pas
Ici au milieu de la lande ?
Pourquoi ne m’étouffes-tu pas
Dans la terre ne m’enterres-tu pas ?
De mon lot cruel, pourquoi,
De ma vie, pourquoi
Ne me délivres-tu pas ?
Non ne m’étouffe pas, brume si chère !
Cache-moi seulement dans le champ
Afin qu’aucun ne sache ni ne voie
Quelle est mon infortune;
Je ne suis pas seule au monde
J’ai encore père et mère…
J’ai encore… La brume si chère
Brume chère, ma sœur !
Mon enfant ! Mon fils,
Mon fils qui n’est point baptisé !
Ce n’est pas moi qui le baptiserai
En ce temps de malheur !
D’autres gens le feront,
Moi je ne saurai pas
Comment ils t’appelleront… Mon enfant !
Je fus riche autrefois…
Ne me maudis pas, pour toi je prierai,
Je pleurerai et par les larmes
Des cieux eux-mêmes je t’obtiendrai
Un sort heureux et je te l’enverrai. »

Par le champ elle est allée, sanglotant
De la brume elle s’est enveloppée
Et à travers ses larmes, tout doucement
Elle a chanté la chanson de la veuve,
D’une veuve qui dans le Danube
Avait enseveli ses fils :

« Oh, une tombe dans le champ,
Là-bas marchait une veuve,
Là-bas elle errait en marchant,
Cherchant une fleur vénéneuse.
La fleur vénéneuse elle ne la trouva pas.
Et deux fils elle enfanta
Dans un châle de soie les langea
Et sur le Danube les porta :
« Calme, calme Danube !
Fais jouer mes enfants
Et toi, banc de sable jaune
Donne de quoi manger à mes enfants;
Et baigne et lange
Et couvre de tes ondes ! »

(Traduit par Marie-France Jacamon in Anthologie de la littérature ukrainienne du XIe au XXe siècle, Paris-Kyiv, 2004, pp. 196-197. Aussi in Taras Chevtchenko, Sa vie et son œuvre, Paris, PUF, 1964)


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