agonia
russkaia

v3
 

Agonia.Net | Правила | Mission Контакт | Зарегистрируйся
poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
armana Poezii, Poezie deutsch Poezii, Poezie english Poezii, Poezie espanol Poezii, Poezie francais Poezii, Poezie italiano Poezii, Poezie japanese Poezii, Poezie portugues Poezii, Poezie romana Poezii, Poezie russkaia Poezii, Poezie

Статья Общество Конкурс Эссе Multimedia Персональные Стихотворения Пресса Проза _QUOTE Сценарии

Poezii Romnesti - Romanian Poetry

poezii


 


Тексты того же автора


Переводы этого текста
0

 Комментарии членов сайта


print e-mail
Просмотревшие: 2027 .



Mes pensées
стихотворения [ ]

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
по [Tarass_CHEVTCHENKO ]

2022-05-14  | [Этот текст следует читать на // Русском francais]    |  Submited by Guy Rancourt





Mes pensées, ô mes pensées,
Comme vous me troublez !
Pourquoi vous couchez-vous sur le papier
En si tristes rangées ?
Pourquoi le vent ne vous a-t-il pas dispersées
Dans la steppe, comme de la poussière ?
Pourquoi le malheur ne vous a-t-il pas bercées
Comme l’enfant l’est par sa mère ?
Car c’est le malheur qui, pour se moquer, vous a engendrées,
Les larmes vous ont baignées… Pourquoi ne vous ont-elles pas dissipées,
Portées à la mer, diluées dans la terre ?
Les gens ne me demanderaient pas ce qui me fait souffrir,
Ni pour quelle raison je maudis mon avenir,
Ni pourquoi je languis dans ce monde. — « Rien à faire »,
Pour se moquer, ils ne le diraient pas…

Ô mes fleurs, mes enfants !
Pourquoi vous ai-je donc chéries, pourquoi vous ai-je élevées ?
Existe-t-il sur cette terre un cœur pour vous pleurer
Comme je l’ai fait ? Je pense avoir deviné…
Peut-être existe-t-il une jeune fille
Au grand cœur, aux yeux foncés,
Pour pleurer sur ces pensées ?
Moi, je ne veux plus pleurer...
Une seule larme de ces yeux foncés
Et je serais le seigneur des seigneurs !
[...]

Mes pensées, ô mes pensées,
Mes fleurs, mes enfants !
Je vous ai élevées, je vous ai choyées,
Que faire de vous maintenant ?
Allez en Ukraine, mes enfants,
Dans notre Ukraine,
Comme les orphelins longeant des palis,
Et moi, je mourrai ici.
Là-bas vous trouverez un grand cœur
Et des mots bienveillants,
Là-bas vous trouverez la vérité,
Et peut-être même la gloire…

Accueille, ma tendre mère,
Ô mon Ukraine,
Mes enfants innocents
Comme ton propre enfant.

Saint-Pétersbourg, 1840

Traduit par Darya Clarinard
(Taras Chevtchenko, Kobzar, Les Éditions Bleu & Jaune, Paris, 2015. www.editionsbleuetjaune.fr)


.  |










 
poezii poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
poezii Дом литературы poezii
poezii
poezii  Поиск  Agonia.Net  

Переиздание любых материалов этого сайта без нашего разрешения строго запрещено.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net

E-mail | Политика публикации и конфиденциальность

Top Site-uri Cultura - Join the Cultural Topsites!