agonia
russkaia

v3
 

Agonia.Net | Правила | Mission Контакт | Зарегистрируйся
poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
armana Poezii, Poezie deutsch Poezii, Poezie english Poezii, Poezie espanol Poezii, Poezie francais Poezii, Poezie italiano Poezii, Poezie japanese Poezii, Poezie portugues Poezii, Poezie romana Poezii, Poezie russkaia Poezii, Poezie

Статья Общество Конкурс Эссе Multimedia Персональные Стихотворения Пресса Проза _QUOTE Сценарии

Poezii Romnesti - Romanian Poetry

poezii


 


Тексты того же автора


Переводы этого текста
0

 Комментарии членов сайта


print e-mail
Просмотревшие: 13988 .



Heidelberg
стихотворения [ ]

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
по [HÖLDERLIN,_Friedrich ]

2008-06-18  | [Этот текст следует читать на // Русском francais]    |  Submited by Guy Rancourt



Depuis longtemps je t’aime et je voudrais, pour mon plaisir,
T’appeler mère, et t’offrir un chant sans apprêt,
Ô toi des villes de ma patrie
Que j’ai pu voir, la plus champêtre et la plus belle.

Comme l’oiseau de la forêt vole au-dessus des cimes,
S’arque au-dessus du fleuve, où il brille à tes pieds,
Dans sa force légère,
Le pont sonore de passants et de voitures.

Des dieux venu peut-être, un charme jadis m’arrêta
Sur ce pont, lorsque je passai :
Les lointains attirants
Semblaient aller vers les montagnes

Et le jeune homme, le fleuve, fuyait vers la plaine
Sombre et gai tel le cœur quand, sous le poids de sa beauté,
Pour en aimant périr,
Dans les flots du temps il s’abîme.

Tu lui avais donné des sources, au fugitif,
Des fraîches ombres, et les rivages le suivaient
Tous du regard, et dans les vagues
Tremblait leur gracieuse image.

Mais pesamment sur la vallée se suspendait l’énorme fort,
Augure du Destin, jusqu’en son fond
Par les orages déchiré;
Et pourtant, le soleil éternel répandait

Sa jouvence de lumière sur le colosse
Vieillissant, et alentour le lierre verdoyait,
Vivant; d’amicales forêts
Descendaient murmurantes au-delà du fort

Et des buissons en fleurs, jusqu’où, dans la vallée sereine,
Adossées aux collines ou ornant les rivages,
Tes ruelles heureuses
Dorment parmi les jardins odorants.

(Friedrich Hölderlin, traduction française de Philippe Jaccottet du poème « Heidelberg »)

.  |










 
poezii poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
poezii Дом литературы poezii
poezii
poezii  Поиск  Agonia.Net  

Переиздание любых материалов этого сайта без нашего разрешения строго запрещено.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net

E-mail | Политика публикации и конфиденциальность

Top Site-uri Cultura - Join the Cultural Topsites!