agonia
russkaia

v3
 

Agonia.Net | Правила | Mission Контакт | Зарегистрируйся
poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
armana Poezii, Poezie deutsch Poezii, Poezie english Poezii, Poezie espanol Poezii, Poezie francais Poezii, Poezie italiano Poezii, Poezie japanese Poezii, Poezie portugues Poezii, Poezie romana Poezii, Poezie russkaia Poezii, Poezie

Статья Общество Конкурс Эссе Multimedia Персональные Стихотворения Пресса Проза _QUOTE Сценарии

Poezii Romnesti - Romanian Poetry

poezii


 


Тексты того же автора


Переводы этого текста
0

 Комментарии членов сайта


print e-mail
Просмотревшие: 5812 .



Aux médecins qui viennent me voir
стихотворения [ ]

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
по [Sabine_Sicaud ]

2006-10-23  | [Этот текст следует читать на // Русском francais]    |  Submited by Guy Rancourt



« Je ne peux plus, je ne peux plus, vous voyez bien…
C’est tout ce que je puis.
Et vous me regardez et vous ne faites rien.
Vous dites que je peux, vous dites – aujourd’hui
Comme il y a des jours et des jours – que l’on doit
Lutter quand même et vous ne savez pas
Que j’ai donné toute ma pauvre force, moi,
Tout mon pauvre courage et que j’ai dans mes bras
Tous mes efforts cassés, tous mes efforts trompés
Qui pèsent tant, si vous saviez!
Pourquoi ne pas comprendre? Au bois des oliviers
Jésus de Nazareth pleurait, enveloppé
D’une moins lourde nuit que celle où je descends.
Il fait noir. Tout est laid, misérable, écœurant Sinistre…
Vainement, vous tentez en passant
Un absurde sourire auquel nul ne se prend.
C’est d’un geste raté, d’une voix sonnant faux
Que vous me promettez un secours pour demain.
Demain! C’est à présent, tout de suite, qu’il faut
Une main secourable dans ma main.
Je suis à bout…
C’est tout ce que je peux souffrir, c’est tout.
Je ne peux plus, je ne crois plus, n’espère plus.
Vous n’avez pas voulu
Pas su comprendre, sans pitié
Vous me laissez souffrir ma souffrance… Au moins
Faites-moi donc mourir comme on est foudroyé
D’un seul coup de couteau, d’un coup de poing
Ou d’un de ces poisons de fakir, vert et or,
Qui vous endorment pour toujours, comme on s’endort
Quand on a tant souffert, tant souffert jour et nuit
Que rien ne compte plus que l’oubli, rien que lui… »

(Sabine Sicaud, Les poèmes de Sabine Sicaud, Paris, Stock, 1958)

.  |










 
poezii poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
poezii Дом литературы poezii
poezii
poezii  Поиск  Agonia.Net  

Переиздание любых материалов этого сайта без нашего разрешения строго запрещено.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net

E-mail | Политика публикации и конфиденциальность

Top Site-uri Cultura - Join the Cultural Topsites!